C’est ce qu’il ressort d’une question écrite que j’ai adressée au ministre Lacroix.
Les chiffres sont explicites : si, en 2011, 269 membres du personnel des Directions générales du service public de Wallonie pratiquaient le télétravail, ils étaient 965 au 1er janvier 2016… et seront 1.229 en 2017, soit plus de 10% du personnel total du SPW.
Le télétravail a donc de plus en plus de succès au sein de l’administration régionale wallonne, comme me l’a confirmé le ministre Christophe Lacroix (en charge du Budget, de la Fonction publique et de la Simplification administrative), que j’ai interrogé par le biais d’une question écrite tout récemment.
Mon intention était d’en savoir davantage sur la liste des mesures visant à favoriser ce mode de travail, mais aussi les objectifs poursuivis par celles-ci ainsi que les budgets y afférents.
Le ministre m’a répondu notamment que le but « consiste à offrir aux agents la possibilité d’organiser au mieux leur temps de travail dans le respect de l’atteinte de leurs objectifs professionnels ».
Christophe Lacroix m’a, en outre, écrit que, dans le cadre du plan Bien-être, il était prévu qu’un groupe de travail analyse les améliorations à apporter au niveau de l’arrêté du gouvernement wallon, afin d’optimiser assouplir et étendre le télétravail. Il ajoute qu’il a l’intention de permettre le recours au télétravail en tant que mesure d’accompagnement d’un agent de retour au travail après une maladie de longue durée.
A noter également qu’en terme de coût, si fournir un PC idoine et connecté représente 881 euros HTVA, il faut déduire de ce montant la valeur résiduelle de l’ordinateur de bureau (le différentiel s’élève en moyenne à 280 euros). A cela, il convient d’ajouter le coût du digipass (85 euros HTVA), celui du GSM (20 euros) et la prise en charge des communications téléphoniques.