Le président du MR Brabant wallon, Jean-Paul Wahl, a réagi aux propos d’André Antoine (cdH) à propos de l’impact du tax shift sur les finances communales (dans notre édition de mardi et toujours sur lavenir.net). «Tout d’abord, il faut vérifier l’exactitude de ces chiffres commune par commune car ceux-ci se basent sur des estimations, indique Jean-Paul Wahl. Ensuite, si on analyse bien son discours, il est préférable de taxer les citoyens et leur enlever du pouvoir d’achat. Je prends note de cette position qui ne permettrait pas la création d’emplois et nous obligerait à rester dans un statu quo négatif… pour les recettes communales.»

Précisons, pour ceux qui n’auraient pas lu l’article de mardi, qu’André Antoine ne jugeait pas l’opportunité du tax shift mais estimait que le Fédéral qui a décidé ce tax shift devrait, estime Antoine, compenser les pertes engendrées pour les communes.

Jean-Paul Wahl rappelle, lui, les effets positifs du tax shift pour les citoyens: «Ces mesures visent à accroître la compétitivité de nos entreprises ainsi que le pouvoir d’achat

des citoyens. Les mesures du tax shift créeront également, au même titre que dans les autres niveaux de pouvoir, des effets positifs sur les finances locales, soit à travers la création d’emplois ou suite à l’augmentation de la consommation inhérente au renforcement du pouvoir d’achat des citoyens. Rien que pour 2017, sur un salaire de 1 500€ bruts par mois, le salaire net a augmenté de 83€ nets par mois via le tax shift. La plus-value, elle est sur le compte des citoyens.»

Enfin, le président du MR Brabant wallon s’interroge sur les intentions d’André Antoine au niveau communal. «Augmentera-t-il les impôts s’il redevient bourgmestre? La question mérite d’être posée… avant le prochain scrutin.» On parie qu’André Antoine lui posera la même question en retour. Lui qui nous avait cité Jodoigne dans les exemples des communes aux finances fragiles en Brabant wallon.

Source: l’Avenir