Un phénomène identifié il y a une dizaine d’années qui concerne plus de parents qu’on ne l’imagine.
Le burn-out parental a été identifié il y a une dizaine d’années. Ses symptômes ? La colère, l’épuisement, le détachement émotionnel voire même la violence envers ses propres enfants et le mal-être généralisé.
Le phénomène n’est donc pas neuf, il ne semble pas non plus minime mais a longtemps été considéré comme tabou. Comme je l’ai expliqué dans une question écrite adressée à Maxime Prévot, le ministre régional des Travaux publics, de la Santé, de l’Action sociale et du Patrimoine, suite à une enquête réalisée sur le sujet, des chercheurs de l’UCL ont mis en avant le fait que 3 à 12% des parents sondés seraient concernés.
La solution prônée par ces chercheurs était de leur proposer un accompagnement au travers de consultations spécialisées. Une prise en charge thérapeutique destinées aux pères et mères dépassés par leurs enfants qui est encore relativement récente, le burn-out parental restant assez méconnu.
J’ai donc demandé au ministre s’il avait connaissance de ce phénomène, si des pistes de réflexion étaient ouvertes et si des actions de sensibilisation pourraient voir le jour à l’avenir mais aussi être appliquée à l’échelle de la Wallonie.