Amis ou adversaires politiques, tous saluent un homme de rigueur qui ne cherchait pas la popularité mais l’intérêt de ses citoyens.
Jean-Jacques Mathy, actuel bourgmestre de Ramillies: «Je suis arrivé en tant que conseiller communal sur sa liste, lorsqu’il a cédé le mayorat. Ramillies perd un grand monsieur. Autant d’années de mayorat, c’est quelque chose. Je l’ai pourtant d’abord connu comme mon médecin traitant! Il a fait beaucoup de bonnes choses pour Ramillies. C’est malheureux que, vu les circonstances, la population ne pourra pas lui rendre un hommage lors de ses funérailles.»
Jean-Paul Wahl, président de la Fédération MR du Brabant wallon et ancien bourgmestre de Jodoigne: «Une personnalité d’une rigueur incroyable. Je le comparais d’ailleurs à Charles Aubecq, l’ancien bourgmestre de Wavre. Il voulait le meilleur pour sa commune. C’est d’abord en tant qu’avocat, désigné par Ramillies, que je l’ai connu. Puis, on a été amené à se retrouver sur la table des négociations pour mettre sur pied la zone de police à la fin des années 90. Un fameux défi quand on sait que l’Est du BW comptait à peine quelques gardes champêtres. Mais il savait délier les cordons de la bourse, si cela se justifiait. Jamais, je ne l’ai tutoyé. Il imposait une forme de respect digne des plus grands. Comme bourgmestre, c’était avant tout l’intérêt de sa population avant sa popularité. Et quand il devait prendre des décisions impactant les autres communes, pour le bien des siens, il avait toujours la correction de prévenir les autres.»