“Il faut des incitants pour le commerce"

La recherche et le développement, en Brabant wallon, on connaît. Avec 87 millions affectés pour ce poste au budget wallon, Jean-Paul Wahl souligne l’importance pour la Jeune Province de rebondir sur cette manne financière. “En Brabant wallon, la recherche et le développement, c’est indispensable ! Ce qui a dynamisé notre province, c’est le développement comme, par exemple, le parc scientifique de Louvain-la-Neuve. ”

Et puis, il y a des opportunités qui pointent le bout de leur nez. “ On a des terres qui seront bien équipées du côté de Tubize. Là, chemin de fer, voie d’eau et autoroutes sont en place. Les possibilités sont vastes. Et puis, le Brabant wallon peut également compter sur l’Axis Parc, qui est hyper bien équipé en technologie, une pépinière pour le développement de l’emploi ! Par tête d’habitant, on est, en BW, la province qui participe le plus au PIB ! Il faut donc faciliter tout cela.”

Important également aux yeux de Jean-Paul Wahl, les 10 millions pour le commerce de proximité. “C’est un point symbolique. La problématique des commerçants en centre-ville est réelle. Wavre, Jodoigne, Nivelles, autant de villes qui ont besoin d’études et de conseils. Avec ces sommes, on va pouvoir y réfléchir. Il faut des incitants, rendre les centres-villes conviviaux et attractifs.”

La Wallonie prévoit une augmentation des moyens pour les aides à domicile : “Il est essentiel de maintenir les gens chez eux le plus longtemps possible, mais il faut des moyens quand on pose le choix d’accompagner ses parents. Mon âme de Brabançon wallon ne peut que

rappeler qu’on a toujours été considéré comme une province où on n’a pas besoin d’être aidé. Or, il reste des problèmes au niveau social, au niveau de la pauvreté. Il faut les aider !”

Par ailleurs, 18,9 millions pour la création et surtout, l’innovation de logements publics, cela n’échappe pas à Jean-Paul Wahl. “Il faut amener ces logements de manière intelligente. Et arrêter avec ces quotas pas toujours adaptés dans certaines communes. Il faut avoir la volonté de voir les conséquences économiques !”