Quelle place allez-vous occuper sur votre liste “Union communale” ?
“Je serai sur la liste, c’est pratiquement une certitude, mais il reste à définir ma place. Ce n’est pas parce que je suis chargé de faire la liste que j’en occuperai la tête. Nous sommes en train d’en discuter, ça se dessine, mais je ne suis pas pressé : elle ne sera dévoilée qu’au mois d’avril.”
Mais qui se présentera comme futur bourgmestre ? Vous ou Jean-Luc Meurice ?
“Je pense que les gens nous voient comme une équipe : Jean-Luc Meurice est plutôt sur le terrain et moi dans la gestion des dossiers. Je n’ai pas l’impression que le contexte sur le décumul ne va pas changer si ce n’est pour aller vers encore plus de décumul. Il ne faut pas oublier que six mois après les communales, il y a aura encore les élections régionales et cela peut donc encore changer. En tout cas, quand ma décision sera arrêtée, cela sera très clair pour l’électeur : je ne vais pas lui dire que je serai à Jodoigne si ce n’est pas le cas. Mais de toute façon, il faut toujours attendre le résultat des urnes.”
Que retenez-vous de cette législature ?
“L’adoption du schéma de structure et le plan de développement commercial. Ce sont des petites choses qui sont peut-être moins visibles, mais qui sont extrêmement importantes. Ces outils nous permettent d’avoir tous les paramètres en main pour présenter un projet de ville pour les vingt prochaines années.”
Et comment envisagez-vous l’avenir de Jodoigne ?
“Il faut préserver le caractère rural tout en dynamisant notre centre-ville. L’objectif n’est pas de concurrencer Wavre ou Louvain-la-Neuve, mais de garder notre dimension de ville à la campagne. Pour cela, il ne faut pas que de grandes surfaces commerciales s’établissent en périphérie, ce qui déserterait le cœur de ville. Il faut développer une offre de commerce de proximité et spécialisée au centre. C’est notre souhait, mais aussi celui des habitants.”
Ca. D. DH