Le nombre d’ados radicalisés placés en IPPJ est en constante augmentation. Je m’en suis inquiété auprès du ministre de l’Intérieur.
La problématique des adolescents radicalisés est une matière transversale par excellence. La récente question écrite que j’ai adressée au Vice-premier ministre N-VA Jan Jambon, en charge de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Régie des bâtiments, en est une illustration.
J’y fait tout d’abord mention de l’annonce de Rachid Madrane (ministre de l’Aide à la Jeunesse, des Maisons de justice, de la Promotion de Bruxelles et des Sports de la Communauté française) que douze adolescents avaient été placés en IPPJ (institution publique de protection de la jeunesse) pour faits de radicalisation en 2016. Comparativement, ils étaient trois dans cette situation en 2014 et six en 2015.
Cette augmentation, Rachid Madrane l’a justifiée par l’intensification des enquêtes et de la surveillance, ajoutant qu’il avait demandé qu’un accompagnement post-institutionnel soit réalisé avec ces jeunes afin d’éviter toute récidive.
Ce que j’ai demandé à Jan Jambon, c’est tout d’abord s’il existait des synergies mises en place avec les IPPJ pour éviter que des adolescents « fichés » pour des faits de radicalisation ne récidivent à l’âge adulte.
Je l’ai aussi interrogé sur l’éventualité que Rachid Madrane ait impliqué le niveau fédéral pour mettre en place l’accompagnement post-institutionnel dont il parle.
Le délai de réponse prendra fin le 1er décembre prochain.