Chiffres à l’appui, Jean-Paul Wahl (MR) veut démontrer que ce contournement à Wavre ne peut tomber à l’eau. “Je me sers de chiffres qui viennent du SPW , indique-t-il d’emblée. En Brabant wallon, on prévoit la création de 2.600 emplois, de 1.000 logements, une augmentation annuelle de 2.3 % du trafic réduite à 1,2 % si on prend en compte des transports en commun optimalisés. Et donc, au final, c’est un taux de croissance de 1,8 % qui a été retenu dans le Plan provincial de mobilité. Avec cette hypothèse, à l’horizon 2030, l’échangeur 5 aménagé et le projet dont il est question aujourd’hui seront saturés avant l’horizon 2020-2030 , précise-t-il. L’homme fort de Jodoigne s’est aussi réjoui que le contournement de Wavre figure dans les plans d’investissements du ministre wallon de la Mobilité, Carlo Di Antonio (CDH).
En termes de mobilité, sur la E411, l’heure de pointe du matin n’est pas le seul problème. Le soir, 6.000 véhicules circulent à l’heure (2 .00 véhicules/heure/bande sur autoroute). Le flux du zoning doit s’y insérer. Le chassé-croisé sur le tronçon entre les sorties 5 et 6 est problématique. D’où l’idée de reporter une partie de ce trafic via le contournement nord, la N25 et la sortie Louvrange. Car il ne faut pas plus de 1.800 véhicules/heure/bande pour pouvoir s’insérer dans le flux !” , conclut Jean-Paul Wahl.