Service lancé début 2017, le CAPREV assure notamment un accueil téléphonique grâce à un numéro gratuit. Objectif : aider toute personne concernée par le radicalisme et les extrémismes violents. J’ai voulu en savoir plus via une question au ministre.
En janvier de cette année, a été lancé le Centre d’Aide et de Prise en charge de toute personne concernée par le Radicalisme et les Extrémismes violents, également nommé CAPREV.
Ses missions ? Elles sont de cinq ordres, à savoir assurer un accueil téléphonique via une ligne verte ; assurer un soutien psycho-social aux personnes qui en font la demande ; initier si nécessaire un parcours de désengagement sur mesure consenti ou contraint ; développer un pôle de recherche en vue de soutenir l’intervention ; et construire sur l’ensemble du territoire de la Communauté française un réseau de partenaires.
Quelques mois plus tard, j’ai voulu savoir comment ça se passait effectivement. Je me suis donc adressé par le biais d’une question écrite à Rachid Madrane, le ministre de l’Aide à la Jeunesse, du Sport, des Maisons de justice et de la Promotion de Bruxelles.
Je lui ai posé quatre sous-questions relatives aux quatre premières missions du CAPREV. Les voici :
« Quel est le nombre d’appels traités par la ligne verte depuis sa mise en place ? Quelles sont les raisons de ces appels ? S’agit-il pour la plupart de personnes inquiètes à propos d’un membre de leur entourage ou plutôt de personnes déjà radicalisées ? Ces appels ont-ils déjà mené à des enquêtes de police ? »
« Combien de personnes ont-elles fait la demande ? Combien bénéficient d’une aide et d’un soutien psycho-social ? En quoi consiste plus précisément cette démarche psycho-sociale ? »
« Quels sont les parcours de désengagement déjà entrepris par les collaborateurs ? Avez-vous des exemples ? Quels sont les processus mis en place pour la dizaine d’individus suivis actuellement par le Centre? »
« Quels sont les résultats obtenus dans le cadre du pôle de recherche ? »
Reste à attendre la réponse du ministre…