Le débat sur le service minimum aura lieu aujourd’hui en plénière du Parlement de Wallonie. Après avoir été approuvé en commission, il devra encore franchir une ultime étape.
« Ce fut une longue bataille et aujourd’hui, si le texte est voté, ce sera une réelle plus value pour la mobilité en Région wallonne. Il faut rétablir la confiance envers les transports en commun. Les gens entendent qu’il y a des grèves épisodiques au TEC, ils ne lui font donc pas confiance car ils n’ont pas la garantie que leur bus sera effectivement là », analyse Jean-Paul Wahl, chef de groupe.
« Le service minimum va aussi redonner une réelle confiance aux usagers. Il faudra aussi mieux les informer sur les lignes qui seront desservies en cas de grève et à quelles heures. Selon les chiffres avancés par le ministre, un bus du TEC transporte en moyenne onze personnes sur base annuelle. Or un bus produit autant de CO 2 et d’oxyde d’azote que onze véhicules. On doit impérativement augmenter ce chiffre de fréquentation », souligne-t-il.