Plusieurs observations ressortent du rapport que j’ai rédigé concernant la Francophonie et le rôle joué par la Communauté française en son sein.
Le mercredi 1er juin aura été un jour particulier J’ai en effet eu l’occasion de présenter à mes collègues du Parlement de la Communauté française le rapport dont ils m’avaient chargé quelques mois auparavant, notamment de par le fait que je suis chargé de mission Europe pour l’APF. Son titre ? La Fédération Wallonie-Bruxelles au sein de la Francophonie.
Difficile de résumer en quelques lignes un tel travail (disponible dans son intégralité via ce lien). Mais impossible pour moi de ne pas souligner l’importance de la Francophonie par le biais de ses institutions et du rôle joué par la FWB en son sein ou encore de mettre en exergue les défis auxquels la Francophonie va devoir faire face dans les années à venir.
Toujours est-il que tant le rapport que l’exposé de 50 minutes ont visiblement plu aux différents groupes politiques qui composent l’hémicycle. Comme je l’ai dit à l’assemblée en plaisantant, « je pense avoir reçu en une heure plus de compliments que durant toute ma carrière politique ».
En bref, il était, pour moi, important d’établir ce rapport, pour lequel j’ai pu compter sur l’aide précieuse de Monsieur Roger Dehaybe, administrateur général honoraire de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie.
Je retiendrai notamment l’importance de la diversité culturelle… Il n’existe que deux pays où le français est l’unique langue parlée (la France et la principauté de Monaco). Das tous les autres pays où le français est parlé, que ce soit de manière officielle ou non, il y a une série d’autres langues qui sont pratiquées à côté. Cette diversité, c’est une richesse de la Francophonie, une valeur de la démocratie.
Il suffit de se souvenir du roman 1984, de George Orwell. Avec une novlangue simplifiée qui permet la dictature et la suppression des libertés par la limitation de l’expression. Citons également le Général De Gaulle qui, en 1962, y allait d’une de ses « petites phrases dont il avait le secret : « Dante, Goethe, Chateaubriand, appartiennent à toute l’Europe dans la mesure où ils étaient respectivement et éminemment Italien, Allemand et Français. Ils n’auraient pas beaucoup servi l’Europe s’ils avaient été des apatrides et s’ils avaient pensé, écrit en quelque espéranto ou volapük intégrés… »
Reste que ce travail, maintenant qu’il a été entamé, j’ai envie de le poursuivre. Il est en effet impossible en quelques semaines d’aborder l’ensemble des points, d’avoir toutes les nuances voulues, de voir précisément les implications du Fédéral, de la Région wallonne, de Bruxelles… dans la Francophonie.
A suivre, donc.