Ceux qui veulent démanteler l’unité de valorisation énergétique de Virginal ne se rendent pas compte des conséquences. J’ai peur que deux partis n’aient sans doute pas compris l’impact d’une telle décision” , assène Jean-Paul Wahl, le président de la Fédération MR du Brabant wallon.
Ce mercredi, un point important était à l’ordre du jour du conseil d’administration d’inBW, visant à décider s’il fallait, ou non, rénover et maintenir les deux lignes de l’incinérateur de Virginal. “Si la ligne deux s’arrête en 2021, cela impliquera 2 000 camions en plus sur les routes et l’équivalent de 320 tonnes de CO2 en plus dans le Brabant wallon. Personnellement, je préfère diminuer la pollution que d’en créer une nouvelle. La qualité de vie de nos habitants serait fortement impactée.”
Et, fort logiquement, la majorité (MR-PS) l’a emporté face au duo Ecolo-CDH. Les deux lignes seront donc bien maintenues et rénovées, au grand dam de Jean-Marc Zocastello, le président de la section CDH-BW. “Ce maintient va à l’encontre de la politique menée par la Région wallonne, qui entend diminuer les quantités de déchets , commente-t-il. Car, si on diminue les déchets, comment va-t-on faire pour alimenter cet incinérateur qui doit au moins fonctionner à 70 % de ses capacités jusqu’en 2038 ? Ce sont deux visions différentes qui s’opposaient avec, d’un côté, la continuité et, de l’autre, une vision d’avenir avec une réelle envie de diminuer les quantités de déchets en passant, pourquoi pas, par les poubelles à puces. La décision qui a été prise est assez regrettable” , conclut Jean-Marc Zocastello.
Source: DH