Ca bouge en Flandre. Mais qu’en est-il du côté du gouvernement wallon ?
En janvier dernier, au Parlement flamand, deux députées ont déposé une proposition de résolution visant à améliorer la procédure en cas de dépôt de plainte pour viol. Leur intention était notamment que soit réservé aux victimes un meilleur accueil, via un centre spécialisé (il y en aurait un par province) où elles seraient directement prises en charge au niveau médical et disposeraient de la possibilité d’ensuite déposer plainte avec un accompagnement professionnel. Les deux élus visaient également un allongement de la durée de prescription dans leur texte.
Pour rappel, en mars 2013, un colloque avait été organisé au Sénat. Son titre était « non au viol ! ». Cet événement avait ensuite été suivi de nombreux engagements par les autorités concernées.
Quid en Région wallonne ? C’est ce que j’ai demandé récemment à Maxime Prévot, le ministre en charge des Travaux publics, de la Santé, de l’Action sociale et du Patrimoine, par le biais d’une question écrite déposée en ma qualité de Député régional.
Je l’ai notamment interrogé sur les éventuelles mesures qui auraient été prises en vue d’une amélioration de la procédure de dépôt de plainte pour viol et de suivi de celle-ci. J’ai également voulu savoir si la création d’un centre spécialisé par province était envisageable en Wallonie et, last but not least, si un examen médical et un accompagnement psychologique devraient être faits préalablement au dépôt de plainte, entre autre parce que les prélèvements doivent être effectués dans les 72 h suivant le viol.
Reste à attendre la réponse du ministre.