J’ai cherché à savoir notamment si le Pacte d’Excellence se préoccupait de la pédagogie adaptée aux enfants autistes au travers d’une question écrite à la ministre de l’Enseignement.
Chaque année, le 2 avril est mondialement dédié à la sensibilisation à l’autisme. L’occasion de faire le point sur cette matière au niveau de la Communauté française ; ce que j’ai fait le 24 avril dernier par le biais d’une question écrite adressée à Marie-Martine Schyns, la ministre de l’Enseignement.
Pour rappel, c’est le décret du 5 février 2009 (qui modifie celui du 3 mars 2004) qui prévoit les modalités relatives à la pédagogie adaptée à l’autisme. Une circulaire d’application précise par ailleurs que « il sera fait appel, dans la mesure du possible et du respect des dispositions statutaires, au personnel paramédical et au personnel enseignant particulièrement formé à l’éducation des élèves avec autisme ». Le texte ajoute qu’il est « recommandé qu’un membre au moins du personnel ait bénéficié d’une formation TEACCH, préconisée par la pédagogie Schopler ou d’une autre formation dans le domaine de l’autisme ».
Compte tenu de ces indications, j’ai demandé à la ministre s’il elle pouvait me renseigner quant au nombre d’enfants autistes scolarisés en Belgique et sur leur répartition entre les structures scolaires classiques et les spécialisées.
Plus largement, j’ai cherché à savoir si le nombre de places répondait à la demande et si des mesures avaient été prises dans le cadre du Pacte d’Excellence pour développer des dispositifs de pédagogie adaptée.
Last but not least, j’ai questionné Marie-Martine Schyns sur le nombre de personnes ayant bénéficié de la formation TEACCH au sein du monde enseignant en Communauté française ainsi que sur la possibilité d’avoir précisément défini des normes d’encadrement dans les classes à pédagogie adaptée.
J’attends désormais la réponse.